31 janvier 2025

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EVARS : Une bataille de la FSU pour une éducation émancipatrice

EVARS : Une bataille de la FSU pour une éducation émancipatrice

Le Conseil Supérieur de l’Éducation (CSE) du 30 janvier a validé le programme d’Éducation à la Vie Affective, Relationnelle et à la Sexualité (EVARS) avec 60 voix Pour, 0 Contre et quelques abstentions. Derrière ce vote unanime, c’est une véritable bataille qui a été menée pied à pied par toute la FSU et le SNES-FSU en particulier, majoritaires, avec d’autres organisations syndicales.

Un affrontement politique et idéologique qui s’est joué jusque dans les derniers instants, avec une pression constante pour garantir l’inclusion de notions essentielles, malgré des tentatives de reculs sous couvert d’arbitrages ministériels.

Après un travail de fond des mois durant, un CSE décisif
Dès le début des travaux du CSE, la FSU a multiplié les interventions pour préserver la richesse du programme. Le dépôt massif d’amendements – plus de 150 en tout, dont 50 portés par la FSU – a permis d’ouvrir le débat sur des points cruciaux. La reconnaissance explicite des orientations sexuelles et des discriminations liées à l’identité de genre s’est avérée être un point de crispation majeur.

Dans un souci d’écoute permanente, la DGESCO (Direction Générale de l’Enseignement Scolaire) résistait pourtant sur ces points, avançant la nécessité d’un arbitrage politique. L’influence des conservateurs pesait-elle encore sur la formulation du texte, au point d’invisibiliser certains termes comme « hétérosexualité », « homosexualité » ou encore « identité de genre » ? Face à cette impasse, les syndicats ont redoublé de fermeté, usant d’arguments éducatifs et scientifiques pour démontrer que leur suppression poserait des problèmes concrets sur le terrain, notamment pour les personnels chargés d’aborder ces sujets avec les élèves.

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